About Little French Things

Bonjour et bienvenue sur mon blog en français!

Ce blog est destiné à mes étudiants, et
à mes amis francophiles/francophones, et à tous ceux qui s'intéressent à la France, sa langue, sa capitale et sa culture...cuisine, littérature, cinéma, sujets d'actualité, etc.

J'attends vos commentaires et témoignages...ou bien vos articles et recettes (contactez-moi si vous souhaitez écrire sur le blog en français de préférence, mais aussi en anglais)

Bonne lecture!

Anne-Sophie.

Sunday 26 September 2010

Dans Paris...Rue des Rosiers

rue des rosiers dans le IV...

Cette rue célèbre du 4ème arrondissement de Paris fut crée aux alentours de 1230, soit disant nommée d'après les rosiers qui poussaient le long de ses murs. C'est une rue très commerçante, où de nos jours, les cafés et pâtisseries juives cohabitent  avec les petites boutiques de mode chic et modernes...mais non sans peine: Commerçants et habitants ont pétitionné et manifesté contre l'envahissement du quartier par ces boutiques depuis les années 1980!

La présence de la communauté juive est ancienne, mais des 1394 elle évolue en fonction des remous politiques. Un peuplement important se fait entre 1881 et 1914: environ 20 000 personnes s'implantent suite aux persécutions en Roumanie, Autriche-Hongrie et Russie, donnant lieu à une prédominance de la communauté ashkénaze à partir de cette époque.

Je connaissais cette rue seulement par réputation jusqu'à peu. Mais, vivant tout près du Marais...et friande de pâtisseries telles que gâteaux au fromage et différents roulés d'Europe de l'est (pavot, pomme, amande...), un safari culinaire y fut nécessaire....

Wednesday 22 September 2010

Le lait : magie et désillusions (par Aurélie Chevalier)

C’était il y a un an et demi. Un mois s’était écoulé depuis la naissance de ma fille et je la contemplais, émerveillée. Elle avait tellement changé, tant grandi. Et de quoi ? D’amour et d’un peu de lait. De mon lait. Cela me semblait tellement aller de soi qu’aucune autre alternative n’avait été envisageable. C’est à la fin de ce premier mois que j’ai compris à quel point le lait est magique.
Le lait est magique. Oui, vraiment : pour le petit de son espèce.
A cette époque, il y a dix-huit mois, je buvais quant à moi du lait de vache, consciencieusement car je me sentais culpabilisée par je ne sais quelle lecture selon laquelle les femmes qui allaitent ont des besoins accrus en calcium, calcium que l’on trouve « bien évidemment » de préférence dans les produits laitiers, comme nous l’assènent la publicité et même les recommandations nutritionnelles officielles. A croire que l’industrie laitière souhaite faire absorber à la mère qui allaite ce que son bébé n’a pas pris sous forme de poudre… Ce ne sont pas les besoins accrus en calcium d’une mère allaitante que je récuse aujourd’hui mais ce matraquage fait autour des produits laitiers. A cette époque récente au cours de laquelle ma cuisine et mon alimentation étaient riches en produits laitiers, du lait dans lequel je noyais mes céréales du petit déjeuner à la crème fraîche de mes quiches, en passant par la poudre de lait ajoutée dans mon pain (telle était la recette de mon livre), mes yahourts maison au lait entier, les délicieux fromages du terroir que je dégustais en rentrant du marché le samedi et le lait concentré de ma pâte à tartiner au chocolat (maison, elle aussi), je n’avais pas pris conscience des faits suivants :

Thursday 16 September 2010

Restaurant Le Miroir, Paris 18eme

Une amie avait repéré le nom dans Time Out New York et la description nous avait plu. C'est ainsi que nous nous sommes trouvées toutes deux grimpant la rue des Martyrs un beau mardi d'automne, suffisamment haut pour apercevoir le Sacré-Coeur au bout du chemin...

photo: Naomi Baria
La salle resplendissait de  luminosité, même au fond, où une verrière et une série de miroirs veillent  sur les tables en bois et les banquettes en skaï. Ce néo-bistrot, sobre et convivial, forme un cadre charmant pour  déjeuner seul ou accompagné.  Selon sa faim on peut sélectionner parmi plusieurs menus: 18 € au déjeuner  (plat +  verre de vin + café gourmand) , 25 € (entrée+plat ou plat+dessert) ou 32 € (entrée-plat-dessert). Le choix des entrées fut difficile: je mis longtemps à fixer l'ardoise, hésitant entre les rillettes de rascasse au citron, la royale de cèpes et le fois gras....pour regretter mon choix! Le goût de la royale de cèpes, une sorte de panna cotta de champignons, évoquait plus un flan à la mayonnaise que ces merveilleux champignons. Le lieu au pistou avec ses petits légumes était simple, frais et agréable, mais ce sont les desserts qui m'ont vraiment charmée:  le sablé aux pommes confites d'une voisine et le café gourmand (les gourmandises comprenaient financier et crème fouettée parfumée) avaient l'air somptueux; le crumble de prunes, légèrement praliné, sobre et réconfortant, rappelle les douceurs d'enfance, et les figues rôties juste comme il faut, encore goûteuses, servies sur un léger sablé croustillant au beurre frais et couvertes d'une incomparable crème fouettée au citron, encore fraiche mais fondant sur les figues tièdes... n'avaient pour défaut que leur "goût de trop peu" puisque plusieurs heures après dégustation,  m'en voila toujours l'eau à la bouche!

Le service est très sympathique même si on peut se faire parfois oublier, et la carte des vins tout à fait attrayante. Le Miroir vaut bien une visite pour ceux qui se trouvent à Montmartre, surtout lorsqu'on a  envie d'une douceur. 

94, r. des Martyrs
75018 PARIS
Tel 01 46 06 50 73
m° Abbesses / Pigalle

Horaires
Du mardi au samedi midi à 14h30 et de 19h à 23h. Il y a aussi un brunch le dimanche (26 €)

Sunday 12 September 2010

Le Miel de Paris

photo par Frank Mikley
 Pour ceux qui ne le savent pas encore, on fait du miel à Paris. Certains particuliers possèdent des ruches sur leur terrasses et dans leurs petits jardins. En plus, il y a bel et bien des apiculteurs ayant leurs ruches dans des jardins pleins de fleurs diverses, et qui vendent le "miel de Paris," un miel fluide et très clair qui a un léger goût de fleur. On peut en acheter dans plusieurs endroits sur Paris, comme par exemple à la boutique "Les abeilles"  (21, rue de la Butte-aux-Cailles 75013 Paris Tel: 01 45 81 43 48). Cette petite boutique au sommet de la charmante Butte-aux-Cailles offre des miels de toute la France ainsi que de l'étranger, puis des bougies, des savons, de la cire, du pollen... 
Jean-Jacques Schakmundès,  apiculteur et patron de la boutique, confirme la productivité des abeilles parisiennes: « Ici les abeilles sont en pleine forme alors que dans le reste de la France les populations ne cessent de décroître. Loin des pesticides les ruches prospèrent. La variété d'espèces de fleurs est très riche. Les ouvrières sont rarement à court de pollen. »

En plus des jardins, on trouve des ruches sur les toits de la capitale... Saviez-vous qu'il en a même sur le toit de l'opéra? Et depuis peu, sur celui de La Tour d'Argent (15 Quai Tournelle 75005 Paris ), le plus vieux restaurant de Paris, aussi célèbre pour ses merveilleux canards que pour sa vue imprenable sur Notre Dame. "Les Comptoirs de La Tour d'Argent" (la boutique en face du restaurant) vient de sortir son propre "miel de Paris" maison (http://www.latourdargent.com/boutique/produit/miel-tour-d-argent-200g).
 
N'oublions pas que pour lutter contre les allergies, il est conseillé de consommer un miel local, alors s'il on est parisien(ne) de naissance ou de passage...

Pour plus d'informations sur le miel de parisien, voici un blog consacré à ce sujet:

Thursday 9 September 2010

Des restaurants cru a Paris? Qui l'eut cru!

Après une saison complète d'art culinaire cru passé New York durant laquelle j'ai changé mes habitudes alimentaires (voir mon autre blog en anglais: http://starknakedhealth.blogspot.com), le retour sur Paris fut bien étrange la première semaine. Comment expliquer  à mes compatriotes qu' à présent, j'essayais de manger "végétalien cru"  à quatre vingt pour cent, et que manger ainsi n'équivalait pas forcément  à un sacrifice des papilles gustatives sur l'autel de la sacro-sainte santé. D'autre part, comment trouver la liste des ingrédients qui sont maintenant mes bases en cuisine au pays du foie gras, sans avoir  à tout commander en ligne? Pour cela je cherche encore...

Par contre, je suis tombée par hasard sur deux restaurants parisiens qui offrent des options végétaliennes crues, question de pouvoir sortir pour déjeuner/dîner.

Le premier, Restaurant Cru, dans le Marais, est un établissement haut de gamme et moderne, principalement cru mais pas trop végétalien. "Cru" offre de succulents plats, dont carpaccio de daurade  à la vanille, carpaccio de canard au foie gras, variation autour de la tomate, et tartare de pêche au poivre long de Java. A l'heure du déjeuner, on y déguste un menu  à 19 Euros comportant entrée + plat + café ou bien plat + dessert + café. 

Restaurant Cru
7, rue Charllemagne
75004 Paris
http://www.restaurantcru.fr/

Mon autre trouvaille, Pousse-Pousse, se trouve  à côté du métro Notre-Dame de Lorette dans un charmant quartier du 9eme arrondissement non-loin du Sacré-Coeur. Comme le nom l'indique, on peut y disserter sur une liste étonnante de pousses. Ce petit restaurant et juice bar assez "cozy" offre cuisine cuite et crue, végétarienne et végétalienne. 

Pousse Pousse
7, rue Notre-Dame de Lorette
75009 Paris
www.poussepousse.eu

Sur cela, je continue mes recherches. Si vous connaissez un endroit  à conseiller. N'hésitez pas  à laisser un commentaire!

Monday 6 September 2010

Mort de Michel Montignac (par le Dr. Claude Mondière)

"Après un décès prématuré et brutal du Dr Atkins, voici maintenant Michel Montignac, le roi des régimes amaigrissant sans connaissance médicale, DCD a 66 ans de cause inconnue. 
Quand j'écrivais "the nutrition plan to be healthy" en bannissant les différents poisons qui sévissent dans la nourriture industrielle, je m'opposais a ces régimes miracles qui déséquilibrent le métabolisme et puisent dans les masses graissées pour assurer une certaine survie sans rien corriger de ce qui a entraîné l'augmentation de la BMI.
Il est intéressant de constater qu'être mince ou gros n'est pas synonyme d'être en bonne santé.  On reste dans le contexte "qui bien se connais, bien se porte".
J'aimerais que ce 2eme décès fasse réfléchir plus d'un sur le fait que l'on mange pour vivre et de ce fait on doit adapter son régime et aussi se protéger des agressions commerciales."
-Dr. Claude Mondière, le 6 septembre 2010

Pralus: ma nouvelle chocolaterie préférée

olaQuand j'étais petite et que je vivais à Paris, je n'avais d'yeux que pour Christian Constant, La Maison du Chocolat, Fouquet, et Tondeux a Créteil (94).

C'est à New York que j'ai entendu parler d'un "nouveau" chocolatier, François Pralus. L'amie d'un ami, chocolatière, avait eu le plaisir de visiter sa maison mère, ou d'après elle tous les employés travaillaient dans le plaisir et la bonne humeur. A son retour, elle nous avait fait goûter son chocolat de couverture et plusieurs fèves séchées. Tout avait un goût pur, fin, puissant...et me rendait impatiente de retourner en France pour trouver sa chocolaterie.

Cette tâche fut assez simple puisque la boutique parisienne (il y a en a d'autres en province) se situe 35, rue de Rambuteau, juste derrière Beaubourg, à cinq minute à peine de mon home parisien.
La vendeuse était charmante, et la boutique, simple et jolie, délicieusement "décorée" d'une fontaine à chocolat.

On peut y déguster sucettes au chocolat, tablettes bio de crus variés, macarons au chocolat, amandes enrobées de chocolat...mais surtout des florentins exquis, les meilleurs pralinés de l'histoire de ma vie, et la festive Praluline, une brioche aux pralines inventée par Auguste Pralus (père de François Pralus, Meilleur Ouvrier de France en 1955, membre de L'Académie culinaire de France, Chevalier des Arts, des Sciences et des Lettres et Chevalier de l’Ordre du Mérite National).

Saturday 4 September 2010

La rentrée littéraire 2010 et adieu à Bernard Gheerbrant

Comme chaque année, le magazine culturel français Les Inrockuptibles a imprimé un livret rempli d'extraits de romans sortant fin Août-début septembre 2010.

Au programme pour les auteurs francophones:
Des éclairs de Jean Echenoz
France 80, premier roman de Gaelle Bantegnie
Alice Kahn, premier roman de Pauline Klein
La Carte et le Territoire, de Michel Houellebecq
Naissance d'un pont, de Maylis de Keyrangal
Les aigles puent, de Lutz Bassmann (alias Antoine Volodine et Manuela Draeger)
Un mage en été, d'Olivier Cadiot

Et aussi trois romans qui par leurs extraits ont retenu mon intérêt:
La vie est brève et le désir sans fin, de Patrick Lapeyre
Journal intime d'une prédatrice, de Philippe Vasset
Que font les rennes après Noël? d'Olivia Rosenthal

Pour d'autres informations sur ce magazine: http://www.lesinrocks.com/

D'autre part, c'est avec chagrin que j'ai appris la mort de Bernard Gheerbrant, fondateur de la librairie La Hune,  à Paris le 12 août dernier. Personnalité de Saint-Germain-des-Prés, il avait été le PDG du Club des Libraires de France, et avait fondé la célèbre librairie en 1949. Un service aura lieu en son hommage le 9 septembre 2010  à l'Église Saint-Germain.

Tarte aux noix orangées

Voici une recette que j'ai conçue alors que les États-Unis me manquaient l'hiver dernier. C'est une version un peu francisée de la tarte aux pécans fréquente dans le Sud des États-Unis et lors du Jour de Grâce (Thanksgiving en anglais)